Bâtie sur d’anciennes carrières de gypse remblayées, l’église du Cœur Eucharistique de Jésus est juchée en haut d’une volée de marches blanches. Sa façade est composée de moellons de Saint-Maximin apparents, sciés et grossièrement appareillés avec de profonds joints en ciment. Elle est surmontée d’un clocher carré contenant trois cloches. Ses dimensions modestes et son intérieur chaleureux lui confèrent un air d’église de village.
A l’entrée de l’église, un beau bas-relief semi-circulaire, sculpté par Georges Serraz, exalte le Cœur de Jésus.
De plan basilical, l’édifice comporte une nef unique, rythmée par des structures de béton en berceau ogival se rétrécissant et focalisant le regard au niveau du chœur, habillé d’une grande peinture murale représentant la Cène (Pauline Caspers, 1938). La charpente métallique dessine une haute voûte intérieure sur quatre travées. La troisième travée et les deux petits transepts sont percés d’ensembles de trois vitraux verticaux.
La partie gauche du transept accueille une chapelle consacrée à la Vierge Marie, celle de droite une chapelle dédiée à Saint Joseph. Au-dessus de l’autel de la chapelle de gauche, se trouve une sculpture en ronde-bosse de Notre-Dame de Lourdes, par Roger Villiers (1937). La chapelle de Saint Joseph est elle aussi ornée d’une sculpture en ronde-bosse de Saint Joseph et l’Enfant Jésus, exécutée par Maurice Chéret (1937).
Après de gros dégâts sur le toit causés par la tempête de 1999, l’église est restaurée en 2000.