Voici quelques questions glanées au fur et à mesure des rencontres… Avec une ébauche de réponse de votre curé.

Questions classées par ordre d’arrivée et non d’importance.

Q1 : Nous pensons au mariage, mais on n’est pas sûrs, comment faire ?

R1 : Si la préparation au mariage, la plupart du temps, s’adresse à des fiancés qui se sont vraiment décidés et souvent ont fixé la date de la célébration, nous sommes tout à fait ouverts à des amoureux (pas forcément fiancés au sens strict) qui voudraient discerner en connaissance de cause.

Il est même sage et sain de se décider en s’étant fait une idée à peu près claire (autant qu’on le puisse puisqu’il s’agit, au fond, d’un mystère) de ce à quoi un homme et une femme s’engagent dans cette alliance indissoluble et bénie du Seigneur.

Je dirais même plus qu’on préférera préparer des fiancés qui n’ont encore décidé ni du délai, ni du lieu… que des fiancés qui nous somment de les préparer en quelques semaines parce que tout est fixé avec le traiteur, les cousins d’Amérique et le DJ.

Bref, si vous avez plutôt l’intention de vous marier… la préparation au mariage est faite pour vous ! Rien ne vous oblige à annoncer à la terre entière que vous suivez cette préparation. Si un mariage se doit de rester public, la préparation ne l’est pas nécessairement.

Q2 : Combien coûte la préparation au mariage ?

Au baptême ? À la première communion ? À la confirmation ? etc…?

Combien donner à l’Église ?

R2 : RIEN. Les sacrements, sont absolument GRATUITS, autant que la grâce divine qu’ils communiquent ! On n’achète pas les dons de Dieu.

Néanmoins, traditionnellement, les fidèles font une offrande à l’occasion de la réception de ces dons, conscients de l’énergie déployée par les bénévoles et des frais que la préparation engendre. Ce don s’inscrit également dans le devoir de subvenir aux besoins de l’Église, autant dire de tous, car l’Eglise destine son action à tous les hommes, sans exception.

L’Église ne fixe donc pas de prix. Tout au plus trouvera-t-on des suggestions d’offrandes, qui restent indicatives.

Peut être que la meilleure façon d’évaluer les choses reste la coutume biblique de la dîme ? Il s’agit de prélever « pour le Seigneur » un dixième de ce qui est investi pour soi. En effet, on imagine difficilement donner moins au Bon Dieu et ses enfants que cette petite part, de dixième.

Quelques petits exercices pour voir si vous avez suivi :

Vous préparez votre mariage : évaluez le budget total, ce que vous allez dépenser pour vous habiller, recevoir vos amis etc…

Divisez par dix. Vous avez la dîme de votre mariage, ce peut être le don à faire au Seigneur. 

Vous préparez la première communion de votre fille : idem….