Chers Paroissiens,
« JOYEUSES PÂQUES » chers frères et sœurs !
Pâques est un mystère, c’est à dire un fait objectif qu’on ne peut appréhender qu’avec les yeux de la foi : la Résurrection du Premier Né d’entre les morts, Jésus-Christ qui a ouvert les portes de la vie éternelle, mettant fin à la domination de la mort. Lorsque nous souhaitons à notre prochain que cette célébration soit joyeuse, nous prions le Seigneur de lui accorder, d’abord au plus profond de son cœur, joie « joie que nul ne pourra lui ravir » fondée sur la certitude d’une victoire sans ombre. Joie qui se manifeste également par le soin que nous mettons à embellir notre église, à accueillir dans notre communauté et à partager à ceux qui ne le connaissent pas, notre foi en la présence du Ressuscité !
Rendons grâce en les entourant de toute notre amitié, par-dessus tout, pour nos cinq nouveaux baptisés de cette nuit : Mélanie, Sarah, Rachel, Houari-Mattieu et Yassine-Armand. Puisse la « joie d’être sauvé » qui les gagne en cette très matinale vigile de Pâques être contagieuse !
Je veux remercier tous ceux qui ont contribué à la beauté des célébrations et à la qualité de l’accueil : chants, service d’autel et de l’assemblée, nettoyage de l’église et des abords, fleurs et jardin, tables garnies et mille initiatives et attentions des bénévoles qui font honneur au Maître et à son enseignement « Je ne suis pas venu pour être servi mais pour servir » !
Qu’Il les bénisse de façon toute particulière.
votre serviteur
abbé Simon+
« Les miracles qui ont déjà eu lieu sont, comme les Écritures le disent souvent, les prémices de l’été cosmique qui approche. Le Christ est ressuscité, et nous ressusciterons aussi. Saint Pierre marcha sur les eaux durant quelques secondes ; et le jour viendra où il y aura un univers nouveau, pleinement soumis à la volonté de l’homme glorifié et obéissant, où tout nous sera possible, où nous serons ces dieux que les Écritures affirment que nous sommes. Il est vrai qu’on se croirait encore en hiver : mais c’est souvent le cas tout au début du printemps. Deux mille ans sont comme un jour ou deux, à cette échelle. L’homme devrait dire : « La résurrection se passa il y a deux mille ans » de la même manière qu’il dirait : « Hier, j’ai vu un crocus. » Parce que nous savons ce qu’annonce le crocus. Le printemps est à la porte et fera bientôt son entrée. Le principal est de savoir que le plus gros est derrière nous.
Bien sûr, il y a une différence entre nous et le crocus. Au printemps, le crocus ne peut choisir s’il fleurira ou non. Nous, nous le pouvons. Nous avons la possibilité de nous fermer au printemps et de retomber sous la griffe de l’hiver cosmique ou alors de poursuivre notre marche vers « l’éclat grandiose du plein été » ou demeure déjà notre chef, le Fils de l’homme, et où Il nous convie à Le rejoindre. C’est à nous de Le suivre ou non, de périr dans les rigueurs de l’hiver ou de continuer vers les beaux jours du printemps et de l’été. »
C.S. Lewis